Marché Jean Talon, le 19 décembre 2013. -3 Celsius. Simon Coutu, 31 ans, journaliste, sixième hiver à vélo. Il estime que le vélo est un moyen de transport rapide et efficace en hiver et évite d'avoir froid en marchant ou en attendant le bus, même si les relations avec les automobilistes ne sont pas toujours faciles. «Un homme est déjà sorti de sa voiture et m’a poussé dans un banc de neige parce que je l’avais apostrophé après qu’il ait omis de faire son angle mort.» Son conseil est donc de ne jamais essayer de se confronter aux automobilistes ! - Simon Coutu, 31, journalist. Sixth winter on a bicycle, photographed in Jean Talon market by -3 Celsius. He sees bicycle as a fast and efficient means of transportation in winter. It's also a good way not to freeze walking or waiting for a bus, even though relationships with drivers are not always easy. «One day, a man got out of his car and shoved me on the side of the road, only because I told him to look in the rearview mirror.» He advises not to confront drivers... Valérian Mazataud | Hans Lucas
Montréal, Québec, le 15 janvier 2014. -2 Celsius. Jo-Annie Larue, journaliste radio, quatrième hiver à vélo, photographiée dans le Vieux Port de Montréal. Pédaler durant l'hiver lui donne le sentiment d'embrasser complètement la saison, même si elle laisse son vélo à la maison durant les tempêtes. Pour elle, l'hiver est plein de surprises : «un jour, j'ai passé 30 minutes avec de l'eau chaude pour dégeler mon cadenas, seulement pour découvrir que j'avais un pneu crevé...» - Montreal, Canada, January 15th 2014. -2 celsius. Jo-Annie Larue, radio journalist. Fourth winter on a bicycle, photographed in Montreal Old Port by -3 Celsius. Riding through cold weather makes her feel like she fully embraces winter, even though she leaves the bicycle home during snow storms. For her, winter is full of surprises : «One day I spent 30 minutes using hot water to unfreeze my lock, only to discover I had a flat tire...» Valérian Mazataud | Hans Lucas
Laurent Vû-The, 38, documentariste. Second hiver à vélo, par -8 Celsius. «L'hiver, c'est une alternative peu couteuse au club de gym, et une bonne manière de garder le moral durant le long hiver.» Son expérience hivernale favorite ? Traverser les parcs enneigé la nuit sur son vélo. - Laurent Vû-The, 38, documentarist. Second winter on a bicycle, photographed in South-Center area by -8 Celsius. «Winter cycling is a cheap alternative to interior gym, and a great way to keep morale up in winter time.» His favorite winter riding experience ? Crossing frozen parks at night. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Parc Lafontaine, le 12 janvier 2014. 0 Celsius. Priscilla Ait El Mouhoub, 26 ans, styliste, troisième hiver à vélo. Débarquée de France fin 2013, Priscilla se définie comme une passionnée, militant pour «une vie à vélo», alors pour elle, hiver ou pas, la question ne se pose pas, il faut rouler ! Elle utilise deux vélos, qui répondent au petit nom de Marcel, pour l’été, et bien entendu Marcel Junior, pour l’hiver ! Le plus dur confie-t-elle, c’est de «garder son sang-froid quand une voiture passe à 20 cm». Pas rancunière pour autant, elle conseille d?avoir un «zest de compassion envers les autos». Les cyclistes quatre saisons sont souvent obligés de conduire au milieu de la route, alors «faut les comprendre quand certains klaxonnent». - Priscilla Ait El Mouhoub, 26, stylist. Third winter on a bicycle, photographed in Lafontaine Park by 0 Celsius. Priscilla sees herself as a passionate activist for «life on a bike». So winter or not, you have to ride ! She uses two bicycle, nicknaned «Marcel» for summers and «Marcel Jr» for winter. «Hardest thing is to keep calm when a car drives by only a foot from you.» Still she understand and even feels sympathetic towards drivers honking her. «Four seasons cyclists often have to drive in the middle of the road.» Valérian Mazataud | Hans Lucas
Alors que la température tourne autour de - 6 Celsius, un cycliste quatre saisons se faufile dans le traffic du Boulevard Saint-Laurent, l'avenue principale qui sépare la ville de Montréal entre l'Est et l'Ouest. Les statistiques sur les accidents lié au vélo d'hiver sont quasiment inexistantes, mais les groupes de promotion du vélo estiment que les chances de collisions sont sensiblement les mêmes que durant le reste de l'année. En cas de verglas, les routes sont parfois plus sur que les trottoirs. - By -6 Celsius, a four season cyclist is riding south in heavy traffic on avenue Saint-Laurent, the main avenue that separates East and West in Montreal. Accident statistics about winter cycling are virtually inexistent but most cycling advocacy group argue that the chances of getting hit in winter are the same as during the rest of the year. Often times, in case of black ice, main roads are safer than small streets or sidewalks. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Audrey Rainville. Quatre hivers à vélo, photographiée au Parc Maisonneuve par -4 Celsius. Elle aime l'efficacité du vélo pour se déplacer l'hiver, par rapport aux transports en commun, mais elle conseille de ne pas trop s'attacher à son vélo d'hiver car leur durée de vie est courte, un à deux ans seulement. - Audrey Rainville. Fourth winter on a bicycle. The photo was taken in the Maisonneuve Parc, -4 Celsius. She likes the efficiency of bike as a means of transportation, versus public transit. Nevertheless, she advises not to get too attached to your winter bikes as they have a short lifespan, of one to two years. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Parc Villeray, le 26 janvier 2014. -17 Celsius. Anabel Cossette-Civitella, 25 ans, journaliste, cinquième hiver à vélo. Sportive hyperactive, le vélo est pour elle un moyen de prendre l’air et de faire l’exercice en toutes saisons, et «c'est excellent pour les mollets». Par contre, on a parfois l’impression de vivre une double vie explique-t-elle : «il faut toujours trainer des vêtements de rechange, et ça fait beaucoup de choses à transporter.» Même si elle reconnaît que Montréal «manquerait d’aventure sans le vélo d’hiver», elle conseille tout de même de «ne pas hésiter a prendre le métro si on trouve que c’est trop dangereux». - Anabel Cossette-Civitella, 25, student. Fifth winter on a bicycle, photographed in the Villeray Park by -17 Celsius. Being very sporty, she sees winter cycle as the best solution to train and breath fresh air all year long. «It's also a must for calves», she adds. Though, it sometimes feels like you're living a double life : «you always need to be carrying a change of clothes». She concedes that Montreal would «lack adventure without winter cycle» but still advises «to use the subway on storm days when it might get too dangerous to ride». Valérian Mazataud | Hans Lucas
Rene Pruneau, 3ème hiver à vélo, photographié à Rosemont par -13 Celsius. Le plus difficile dans le vélo d'hiver, c'est d'être capable de réguler sa température : rester au chaud sans suer. Généralement, il faut emporter des vêtements en plus pour se couvrir quand on ne pédale pas. Et bien sur des gants d'hiver chaud sont un must ! - Rene Pruneau, 3rd winter on a bicycle, photographed in the Rosemont area by -13 Celsius. The most tricky part in winter cycling is to regulate temperature : keeping warm, without sweating. You usually need to carry warmer clothes to put on when you stop cycling. And very warm gloves are a must ! Valérian Mazataud | Hans Lucas
Métro Rosemont, le 19 janvier 2015. -13 Celsius. Lautaro Xavier Obando, 45 ans, propriétaire de la boutique de vélo Lurlu Bellerue, 21ème hiver à vélo. Plaisir et indépendance sont les avantages le plus important pour ce véritable hurluberlu professionnel, qui n’apprécie rien tant que «laisser les premières traces sur la neige». Le secret pour survivre à autant d’hivers à vélo ? « Relaxer et rouler plus bas que sa limite de vitesse. Il faut «savoir lire les surfaces sur lesquelles on roule». - Rosemont, January 19th 2015. -13 Celsius. Lautaro Xavier Obando, 45, owns the bicycle shop Lurlu Bellerue and has spent 21 winter biking. He loves the pleasure and the freedom the winter bike offers. His favorite thing ? Being the first one to leave tire tracks in fresh snow. His secrets to survive so many winters on a bike ? «Relax, and go slower than your usual speed. The most important is to be able to «read the road, and know on what kind of surface you're pedalling.» Valérian Mazataud | Hans Lucas
Hochelaga, le 16 janvier 2014. -2 Celsius. Mathilde Tétreault, 24 ans, joaillière, quatrième hiver à vélo. Économique, le vélo d’hiver lui permet aussi de se maintenir en forme et de ne pas arriver «complètement endormie». Elle utilise le même vélo depuis dix ans, et s’est juste contenté d’investir dans de meilleurs pneus d’hiver. «Un jour, j'avais barré mon vélo dans un stationnement où les déneigeurs venaient vider leurs camions. Il était complètement enseveli et j'ai fini par pelleter longtemps avant de le voir réapparaître !» - Hochelaga, January 16th 2014. -2 Celsius. Mathilde Tetreault, 24, jeweler. Winter biking is cheap, helps her keep in shape, and she doesn't arrive sleepy in school. She uses the same bicycle for 10 years and just bought some better winter tires. «One day I had locked my bicycle on a parking that the snow trucks used as a dump. I had to shovel snow for a while before seeing it again !» Valérian Mazataud | Hans Lucas
Parc du Mont-Royal, le 25 janvier 2014. -10 Celsius. Gaëlle Crête, 24 ans, étudiante en géographie, quatrième hiver à vélo. «Le vélo d’hiver fait parler et suscite de beaux échanges», s’enthousiasme Gaëlle. «Ça rend de bonne humeur», ajoute-t-elle. En tous au moins les cyclistes. «On m’a déjà abordé pour me dire que le vélo d’hiver n’était fait que pour les hommes !», se souvient-elle quand même. «Il faut apprendre à écouter son corps lorsqu’il est fatigué pour que ce sport reste plaisant. - Gaelle Crete, 24, geography student. Fourth winter on a bicycle, photographed in the Mont-Royal Park by -10 Celsius. «Winter bicycle creates dialogue and exchanges. It makes you feel good.» says Gaelle. Even tough she remembers being told that «women shouldn't be riding during winter...» She advises to be well equipped with thin and knobby tires on both wheels. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Parc du Mont-Royal, le 25 janvier 2014. -10 Celsius. Gaëlle Crête, 24 ans, étudiante en géographie, quatrième hiver à vélo. «Le vélo d’hiver fait parler et suscite de beaux échanges», s’enthousiasme Gaëlle. «Ça rend de bonne humeur», ajoute-t-elle. En tous au moins les cyclistes. «On m’a déjà abordé pour me dire que le vélo d’hiver n’était fait que pour les hommes !», se souvient-elle quand même. «Il faut apprendre à écouter son corps lorsqu’il est fatigué pour que ce sport reste plaisant. - Gaelle Crete, 24, geography student. Fourth winter on a bicycle, photographed in the Mont-Royal Park by -10 Celsius. «Winter bicycle creates dialogue and exchanges. It makes you feel good.» says Gaelle. Even tough she remembers being told that «women shouldn't be riding during winter...» She advises to be well equipped with thin and knobby tires on both wheels. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Alors que la température tourne autour de - 6 Celsius, un cycliste quatre saisons se faufile dans le traffic du Boulevard Saint-Laurent, l'avenue principale qui sépare la ville de Montréal entre l'Est et l'Ouest. Les statistiques sur les accidents lié au vélo d'hiver sont quasiment inexistantes, mais les groupes de promotion du vélo estime que les chances de collisions sont sensiblement les mêmes que durant le reste de l'année. En cas de verglas, les routes sont parfois plus sur que les trottoirs. - By -6 Celsius, a four season cyclist is riding south in heavy traffic on avenue Saint-Laurent, the main avenue that separates East and West in Montreal. Accident statistics about winter cycling are virtually inexistent but most cycling advocacy group argue that the chances of getting hit in winter are the same as during the rest of the year. Often times, in case of black ice, main roads are safer than small streets or sidewalks. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Montréal, Québec, le 23 décembre 2013. -6 Celsius. Maxime Houde, 11 hivers à vélo, photographié au Parc Lafontaine. «Quand je dépasse une voiture qui n'arrive pas à avancer dans une côte enneigée je me demande qui est le plus adapté.» - Montreal, Canada, December 23rd 2013. -6 celsius. Maxime Houde, 11 winters on a bicycle, photographed in Lafontaine Park. «When I pass a car that can't go up a snowy hill in Montreal, I wonder who's better adapted for winter.» Valérian Mazataud | Hans Lucas
Montréal, Québec, le 28 décembre 2013. -2 Celsius. Anis Azoug, 2 hivers à vélo, photographié au Champ des possibles. «Le vélo ça me dispense d’aller au gym!» - Montreal, Canada, December 28th 2013. -2 celsius. Anis Azoug, 2 winters on a bicycle, photographed in the Field of the possibilities. «I never have to hit the gym!» Valérian Mazataud | Hans Lucas
Montréal, Québec, le 10 janvier 2014. -8 Celsius. Jeremy Hamel, 3 hivers à vélo, photographié au Parc Baldwin. «Même si le vélo évite d'attendre les transports en commun, il faut prendre en considération le temps que ça prend pour s'équiper.» - Montreal, Canada, January 10th 2014. -8 celsius. Jeremy Hamel, 3 winters on a bicycle, photographed in Baldwin Park. «Even if biking is a good way to avoid waiting for public transportation, one has to consider how much time it takes to get ready.» Valérian Mazataud | Hans Lucas
Montréal, Québec, le 21 décembre 2013. -7 celsius. Chloé Baril, 3 hivers à vélo, photographiée au Champ des possibles. «Sous mes gros vêtements de vélo, je porte mes habits de travail, alors je ne pédale pas trop vite pour éviter d'avoir trop chaud.» - Montreal, Canada, December 21st 2013. -7 celsius. Chloe Baril, 3 winters on a bicyle, photographed in the Field of the possibilities. «Under my bike protective clothes, I wear my neat working clothes, so I try not to pedal too hard to avoid overheating.» Valérian Mazataud | Hans Lucas
Montréal, Québec, le 21 décembre 2013. -7 Celsius. Nico Goupil, 4 hivers à vélo, photographié au Champ des possibles. «C’est tellement agréable quand la neige vient de tomber, il n’y a presque aucun bruit, on avance dans l’air frais, et on entend juste le craquement de la neige sous les roues? ça démarre bien une journée!» - Montreal, Canada, December 21st 2013. -7 celsius. Nico Goupil, 4 winters on a bicycle, photographed in the Field of the possibilities. «It's so nice when snow has just fallen. You ride in the fresh air and just ear nothing but the crisp of the snow under your tires... It's the best way I know to start a day!» Valérian Mazataud | Hans Lucas
Nicolas Nguyen, étudiant en cinema, 3 hiver à vélo. Photographié au Parc Lafontaine avec son vélo Friedrich par - 6 Celsius. Ancien courrier à vélo, il reconnait entretenir une «haine pour les voitures». - Nicolas Nguyen, cinema student, 3 winters on a bike. In the Lafontaine Parc with his bicycle, Friedrich, by - 6 Celsius. A former bike courier, he confess to «truly hates cars». Valérian Mazataud | Hans Lucas
Magazine Velo Quebec, dec 2015. Valérian Mazataud | Hans Lucas