Dann Hickman profite des panneaux de basket-ball installes devant la statue pour se pratiquer. La statue du general secessioniste Robert Edward Lee a Richmond, Virginie, Etats-Unis est devenu un lieu de reunion, de protestation et d expression artisitique contre le racisme. Photo Valerian Mazataud Le Devoir
Susan Bro, mere de Heather Hayer, une jeune fille tuee en 2017 par un neo-nazi lors d une attaque a la voiture-belier pendant une manifestation anti-raciste a Charlottesville, Virginie, Etats-Unis, a ce meme coin de rue, qui porte desormais son nom. Photo Valerian Mazataud Le Devoir.
La maison de transition Straight talk a Durham, Caroline du Nord, permet a d'anciens detenus de se reinserer progressivement dans la societee apres leur sejour en prison. Reportage a la maison de transition pour les anciens detenus de Caroline du Nord fondee par Will Elmore et sa mere Bessie. Photo : Valerian Mazataud Le Devoir
John (prenom fictif) reside a la maison de transition depuis quelques mois, apres plus de dix ans derriere les barreaux. A son arrivee, on lui a remis six chandails, six paires de bas, des sous-vetements, et un pantalon. Reportage a la maison de transition pour les anciens detenus de Caroline du Nord fondee par Will Elmore et sa mere Bessie. Photo : Valerian Mazataud Le Devoir
Bill Crawford, organisateur politique, au local du Parti Republicain de Chatham County, a Pittsboro, Caroline du Nord, Etats-Unis. Photo : Valerian Mazataud Le Devoir
De G a D : Nancy Bishop, Darlene Schadt, et Fran Refanovic, trois ferventes partisanes republicaines de Donald Trump, devant le local du Parti Republicain de Greensboro, Caroline du Nord, Etats-Unis. Photo : Valerian Mazataud Le Devoir
Le « Memorial pour la Paix et la Justice », inaugure en 2018, rend hommage aux 3959 afro-americains lynches entre 1877 et 1950 aux Etats-Unis. Il est compose de 800 monolithes d acier de deux metres de long, suspendus et graves des noms des victimes des lynchages. Photo Valerian Mazataud Le Devoir
A la mi-temps d un match de footbal contre l ecole secondaire Jefferson Davis, les joueurs de l equipe Robert E. Lee, ecoutent les consignes de leur entraineur. Les deux equipes, dont les joueurs sont en tres large majorite afro-americain, portent le nom d un president et d un general confederes, deux symboles fort de l esclavage. «Nous avons des problemes plus importants», estime Tim Sampers,un entraineur de football pour les enfants venu assister au match, «On essaye d’atteindre l egalite, et changer de nom ne pas avoir d’effet sur l’egalite.» Ici, les mailles du lourd passe de l Etat semble parfois impossibles a demeler des progres et de la reconciliation du present. Photo Valerian Mazataud Le Devoir
G : Peggy Wallace Kennedy, fille de l'ex-gouverneur d'Alabama George Wallace, et son mari Mark Kennedy. Ensemble ils ont co-ecrit la biographie «The broken road» ou Mme Wallace Kennedy preche pour la reconciliation et la paix, a laquelle elle a consacree sa vie, en opposition avec les idees de son pere, tristement connu comme pro-segregation. D : Rodrikkus J. Bryant travaille au bureau du sherif du comte de Dallas, a Selma, Alabama. La ville est connue pour le pont Edmund Pettus, que Martin Luther King Jr a traverse en 1965 lors de la marche de Selma a Montgomery. M. Bryant est revenu dans sa region natale apres plusieurs annees passees a Atlanta. «Je suis un gars de la campagne. J aimerai voir la criminalite baisser et plus d'opportunites pour le commerce dans la region.» Photo : Valerian Mazataud Le Devoir
Les degats causes par l'Ouragan de categorie 4 Laura, dans la nuit du 26 au 27 aout 2020 a Lake Charles, Louisiane, sont encore largement visibles plus de 3 semaines apres, lors de la visite du Devoir, le 20 septembre. Photo : Valerian Mazataud Le Devoir
Les degats causes par l'Ouragan de categorie 4 Laura, dans la nuit du 26 au 27 aout 2020 a Lake Charles, Louisiane, sont encore largement visibles plus de 3 semaines apres, lors de la visite du Devoir, le 20 septembre. --- Grover Williams l’homme à tout faire dans le parc de véhicules récréatifs Twelve Oaks a décidé de braver l’ouragan sur place, dans un bureau aux allures de bunker : « Je n’avais pas d’endroit où aller », affirme-t-il. Il vit dans un bus reconverti, une des seules roulottes qui n’ont pas été renversées par les vents soufflant à 240 kilomètres-heure. « Elle est plus vieille, alors elle est beaucoup plus lourde », explique l’homme de 75 ans. Photo : Valerian Mazataud Le Devoir
Teresa Ervin-Springs, Kevin Springs (chapeau) et Aaron, Osgoode, 21 ans (hoodie). Reportage a TKO Farming, Louisville, Mississippi, Etats-Unis. Photo : Valerian Mazataud Le Devoir
Teresa Ervin-Springs, Kevin Springs (chapeau) et Aaron, Osgoode, 21 ans (hoodie). Reportage a TKO Farming, Louisville, Mississippi, Etats-Unis. Photo : Valerian Mazataud Le Devoir
Le socle de la statue du general et notable confedere Albert Pike a la Nouvelle Orleans, Louisiane. La statue a ete peinturee le 10 juillet. On peut desormais y lire en lettres rouge «Meurt, porc.» Photo Valerian Mazataud Le Devoir
Le centre-ville de Houston vu depuis le Eleanor Tinsley Park. Photo : Valerian Mazataud Le Devoir
Eddie Canales et Matthew Flores inspectent une station d eau lors d une tournee de reprovisionnement d une vingtaine de points d eau, le samedi 26 septembre 2020. Plusieurs gallons d eau ont ete conssomes et il ne reste que les bouteilles vides. --- Angel Lartigue, artiste visuel, et Matthew Flores, ecrivain, sont venus de Houston, a quatre heures de route, pour preter main-forte a Eddie Canales. Tous deux ont de la famille dans cette region du sud du Texas et voulaient s impliquer plus directement dans la communautee. Photo : Valerian Mazataud Le Devoir
Le bureau du Centre pour les droits humains dans le Sud du Texas a Falfurrias, Texas. Sur les collants du classeur on peut notamment lire «Nous sommes tous des immigrants», sur le drapeau du Texas, «Oui a l education, non a la deportation!», ou encore «deportez les agents d immigration!». En haut de l image, une pancarte fait reference au surnom d Eddie Canales, «waterboy», litteralement «le porteur d eau». Photo : Valerian Mazataud Le Devoir
Reportage sur l impact de la COVID dans la vallee du Rio Grande, sud du Texas. Photo : Valerian Mazataud Le Devoir
Une portion du mur frontalier qui sépare les États-Unis du Mexique. Loin de suivre les contours sinueux de la frontière, les portions de mur sont parfois situées à plus d’un km du Rio Grande, créant ainsi une zone au statut incertain entre les deux. Avant 2016, seul le tiers de la frontière, soit 1000 km était marqué par un mur, mais la moitié ne sont que des piliers à même de bloquer seulement les gros véhicules. Photo : Valerian Mazataud Le Devoir Photo : Valerian Mazataud Le Devoir
Le père Roy Snipes, figure de proue dans la lutte pour la protection de la Lomita, lors d’une récente sortie en bateau sur le Rio Grande. Toujours coiffé de son chapeau de cow-boy et accompagné de ses trois chiens, ce prêtre oblat philosophe et un peu excentrique, est vite devenu le visage de la résistance au mur dans la région. Parmi ses paroissiens, il compte autant des grands propriétaires Texans, des croyants mexicains, que des agents de la patrouille frontalière. Photo : Valerian Mazataud Le Devoir
Un mur de 5km a été construit par l’organisation à but non lucratif «We build the wall» (on construit le mur). Cette portion de mur privé à été construite grâce à une campagne de socio-financement qui a récolté plus de 25 millions de dollars, et sur les terrains privés de plusieurs propriétaires favorables au projet. Seul problème, hormis les accusations fédérales pour fraude envers les porteurs du projet, le mur construit trop proche du fleuve est déjà menacé par l’érosion des berges, à peine quelques mois après sa construction. Photo : Valerian Mazataud Le Devoir
Vue sur le Rio Grande (Rio Bravo pour les Mexicains) dans les environs de Mission, Texas. Depuis 1848, le fleuve sert de frontière entre le Mexique et les États-Unis tous le long du Texas, soit plus de 2000 km. Photo : Valerian Mazataud Le Devoir