Rami était barbier en Syrie et aidait l'Armée syrienne libre en transportant du matériel. Quand l'armée régulière l'a arrêté, il a été battu pendant trois jours, avant d'être libéré deux mois plus tard. Rami was a barber in Syria and helped the free Syrian army by carrying equipment. When the regime army arrested him, he was beaten during three days and freed two months later. He now lives with other young men in a tent in the Zaatari refugee camp. Valerian Mazataud | Hans Lucas
Abdelkharim, 22 ans, est mort torturé aux mains de l'armée régulière. Réfugiés à Amman, ses parents Amira Mohamed Oda et Amin Abdelkhader Khassem n'ont gardé de lui que cette photo et son certificat de décès. «Quand on est allé le chercher à la morgue, tous les autres corps avaient l'air d'avoir été mutilés», se souvient son frère. - Abdelkharim (on the picture), 22, was tortured by the regime army. His parents, Amira Mohamed Oda and Amin Abdelkhader Khassem (hands), who found refuge in Amman, only kept this picture and his death certificate. «When we went to the mortuary to look for him, all the other bodies looked like they had been tortured», recalls his brother. Valerian Mazataud | Hans Lucas
Mohamed, 13 ans, n'a conservé que des cauchemars de Syrie, qu'il dessine la nuit dans la tente où il est réfugié avec sa famille au camp de Zaatari. Le Dr Gartoun, un psychologue de l’hôpital de campagne de l’armée marocaine, installé dans le camp, lui a demandé de dessiner ce cauchemar, lorsque son village a été attaqué par l’armée d’Assad. - Mohamed, a young Syrian refugee in the Zaatari camp in North Jordan chats with Dr Gartoun, a psychiatrist at the Morocan army field hospital. Dr Gartoun has asked him to draw his recurring nightmare, when his village got attacked by the Assad army. Valerian Mazataud | Hans Lucas
Un Coran. C'est tout ce qu'Abdelrazik, 39 ans, Yasmine, 29 ans, et leur fille, ont pu sauver de leur maison. - A family of Syrian refugees from the Zaatari camp in North Jordan, show their Koran, one of the rare belongings they were able to bring along with them as they fled Syria. Valerian Mazataud | Hans Lucas
Ayman, 45 ans, est un réfugié du camp de Zaatari. «L’armée de Bachar a tout détruit dans ma maison, tout volé. Ce téléphone pour parler à ma famille à Damas, c’est tout ce qu’il me reste.» - Ayman, 45, is a syrian refugee in the Zaatari camp. «The Bachar army destroyed everything in my house, stole everything. This phone to talk to my family in Damas is all I have left.», he says. Valerian Mazataud | Hans Lucas
Meriam, 63 ans, a fuit la Syrie avec son fils pour éviter qu'il ne soit réquisitionné par l'armée régulière. Il n'ont emporté aucune photo de famille avec eux, de peur de mettre leurs proches en danger. Ils n'ont gardé qu'une théière. - Meriam, 63, fled Syria with her son, so that he wouldn't be drafted by the regime's army. They didn't took any family pictures with them, fearing they could endanger their relatives. This tea kettle is all they kept. Valerian Mazataud | Hans Lucas
À Zaatari, Hadj Ahmed, 69 ans, et son seul souvenir de Syrie, un petit éventail du pèlerinage à la Mecque. «Il est fabriqué en Chine» déplore-t-il. - In the Zaatari refugee camp, Hadj Ahmed, 69, and his only souvenir from Syria, a small fan from the Mecca pilgrimage. «Unfortunately, it was made in China», he sighs. Valerian Mazataud | Hans Lucas
Un des fils du Sheikh Ali Medouad Al Jasem Almawali, un bédouin chef du Conseil des tribus Syriennes, réfugié en Jordanie depuis un an. - Close to his own tent camp, outside of the Zaatari refugee camp, one of the son of Sheikh Ali Medouad Al Jasem Almawali, the Syrian Tribes Council president, who has has been a refugee in Jordan for a year. Valerian Mazataud | Hans Lucas
Hiba, 15 ans, étudie dans une école secondaire gérée par l’ONG Caritas. Elle n’a rien emporté avec elle de Syrie à part ses vêtements et cette bague qu’elle porte tous les jours. - Enrolled in a schooling program run by NGO Caritas, Hiba, 15, didn't bring anything when she left Hama in Syria in the fall of 2011, but her clothes and this ring that she wears everyday. Valerian Mazataud | Hans Lucas
Jehad, 12 ans, étudie dans une école secondaire gérée par l’ONG Caritas. Il a fuit la Syrie à pied à l’été 2012. Cette pièce de monnaie est un souvenir de son pays que son père lui a donné. Il la garde toujours dans sa poche. - Jehad, 12, is enrolled in a schooling program run by NGO Caritas. He has arrived in Zarqa during the summer of 2012, fleeing Syria on foot. This coin is a souvenir from the homeland his father gave him and he always keeps it in his pocket. Valerian Mazataud | Hans Lucas
La cuisine de la famille Khoury (nom fictif) à Zarqa. Cette famille de chrétiens soutient le régime de Bachar Al-Assad. Ils sont d'abord venus en vacances en Jordanie, mais ne sont jamais repartis depuis qu'ils ont appris le pillage de leur maison. - The kitchen of the Khoury family (fictional name) in Zarqa. This christian family supports Bachar Al-Assad's regime. At first they took some holidays in Jordan to meet with their daughter, but never left after they learned their house had been looted. Valerian Mazataud | Hans Lucas
La famille Hachiblak (nom fictif) est réfugiée dans la ville de Mafraq dans le Nord de la Jordanie. D'abord hébergée au camp de Zaatari, la mère, une veuve, a profité d'une brèche dans la clôture pour s'enfuir avec ses huit enfants. - The Hachiblak family (fictional name) live as refugees in Mafraq, north Jordan. After a few weeks in the Zaatari camp, the mother, a widow, used a hole in the fence to flee to the city with her eight children, as she didn't want to be detained in the camp. Valerian Mazataud | Hans Lucas
Ahmed, 22 ans, est issu d'une famille de Palestiniens vivant dans un camp de réfugiés proche de Deraa, Aujourd'hui il fait parti des quelques centaines de Syriens-palestiniens réfugiés en Jordanie, dont une grande partie dans le camp de réfugiés de Cyber-City. Son keffieh palestinien est tout ce qu'il a pu sauver en fuyant. - Ahmed, 22, comes from a palestinian family living in a camp close to Deraa, He is one of the few hundreds of Syrian-Palestinian accepted as refugees in Jordan, with a majority of them living in the Cyber-City refugee camp, an old hi-tech campus. His Palestinian keffieh is all he was able to keep with him as he fled the country. Valerian Mazataud | Hans Lucas
Raeda et Elian Khoury (nom fictifs) sont réfugiés à Zarqa avec leurs parents. Cette famille de chrétiens soutient le régime de Bachar Al-Assad. Ils sont d'abord venus en vacances en Jordanie, mais ne sont jamais repartis depuis qu'ils ont appris le pillage de leur maison. - Brother and sister Raeda and Elian Khoury (fake names) are refugees in Zarqa with their parents. This christian family supports Bachar Al-Assad's regime. At first they took some holidays in Jordan, but never left after they learned their house had been looted. Valerian Mazataud | Hans Lucas
Salaam (nom fictif), une réfugiée chrétienne de Damas, a fuit en Turquie il y a plus d'un an, avant de rejoindre la Jordanie d'où elle espère obtenir un visa pour la Suède pour rejoindre ses enfants. - Salaam (fake name), a christian refugee from Damas, fled to Turkey more than one year ago before she left for Jordan. There she hopes to obtain a visa for Sweden where her children live. She lives by with the aid of Christian families and NGO in Amman. Valerian Mazataud | Hans Lucas
Au camp de réfugiés de Zaatari dans le Nord de la Jordanie, un groupe de femmes inaugure les nouvelles cuisines collectives qui permettent désormais à chaque famille de réfugiés de cuisiner leurs propres repas. - In the Zaatari refugee camp, North Jordan, a group of women inaugurate one of the new collective kitchen that will allow the refugees to cook their own meals. Valerian Mazataud | Hans Lucas
Heba, quatre ans, est réfugiée à Amman avec sa famille depuis six mois. «Les bombardements l'ont tellement choqué qu'elle perd ses cheveux par touffes», s'attriste sa mère. - Heba, four, found refuge in Amman six months ago. «She was so badly traumatized by the bombings that she loses her hair by fistfuls», says her mother. Valerian Mazataud | Hans Lucas
Bouchra, 15 ans, se rend à l'école à Zarqa grâce à l'ONG Caritas. «C'est un ami qui m'a donné ce pendentif», dit-elle en rougissant. L'autre moitié du coeur est restée à Homs. - Bouchra, 15, goes to school in Zarqa with the NGO Caritas. «A friend gave me this necklace», she says, blushing. The other half of the heart though is still in Homs, Syria. Valerian Mazataud | Hans Lucas
La famille Khassem, originaire de Homs, est arrivée à Amman en avril 2012. De Syrie, Ilham Khassem n'a conservé que ses vêtements et quelques images sur son téléphone cellulaire, dont celle de Brahim, son neveu, soldat de l'armée libre, mort en 2011, le jour de l'Aid. «Il a déserté l'armée régulière le jour où on lui a demandé de tirer dans la foule.» - The Khassem family, from Homs, arrived in Amman in april 2012. From Syria, Ilham Khassem only kept her clothes and a few pictures on her cell phone, including the photo of Brahim, her nephew, a soldier from the free Syrian army killed on the day of Aid in 2011. «He defected the regime army when he was asked to shoot the crowd.», she says. Valerian Mazataud | Hans Lucas
Au camp de réfugiés de King Abdullah Gardens à Ramtha, Abu Samer, 56 ans, est un poète. «Ces chansons sont tous ce qu'il me reste», avoue l'homme qui noircit des carnets depuis l'âge de 16 ans. - In King Abdullah Gardens refugee camp in Ramtha, Abu Samer, 56, is a poet. «These songs are all I have left», says the man who has been writing since he was 16 years old. Valerian Mazataud | Hans Lucas
Exposition sur l’avenue Mont-Royal, Montréal, Canada. - Exhibition on Mont-Royal avenue, Montreal, Canada. Valerian Mazataud | Hans Lucas
Exposition durant le festival Art Souterrain, Montréal, Canada. - Exhibition during the Art Souterrain festival, Montreal, Canada. Valerian Mazataud | Hans Lucas
Exposition durant le festival Zoom photo, Saguenay, Canada. - Exhibition during the Zoom photo festival, Saguenay, Canada. Valerian Mazataud | Hans Lucas