Pérou. 8 mars 2013. Vue aérienne du camp d’exploration de Cañariaco Norte. Perché à plus de 3000 m, le site minier de Cañariaco Norte, dans le nord-ouest du pays, emploie déjà plus de 200 salariés locaux. Cette mine envisage de produire plus de 128000 tonnes de cuivre par an, ainsi que près d’un million d’onces d’argent. - Peru, 8 march 2013. Peruvian employees of the Canadian mining company Candente Copper are carrying tools for exploratory drilling in the Cañariaco Norte exploration camp. Culminating at 3000 m in North-West Peru, the site already employs more than 300 local workers. If all goes well, the mine should produce 128000 tons of copper a year, as well as a million ounces of silver. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Pérou. 8 mars 2013. Vue aérienne du camp d’exploration de Cañariaco Norte. Afin de soigner ses relations avec la population, l'entreprise canadienne Candente Copper mise sur son programme de « développement durable », qui favorise les échanges commerciaux avec les habitants. « Au Pérou, l’acceptation sociale est la chose la plus difficile à obtenir. C’est un travail de tous les jours », admet James Armstrong, responsable du programme. - Peru, 8 march 2013. Peruvian employees of the Canadian mining company Candente Copper are carrying tools for exploratory drilling in the Cañariaco Norte exploration camp. To soften relations with the locals, the canadian company has implemented a sustainable development program, focusing among other things on commercial exchanges with locals, and agricultural development programs. «In Peru, social acceptability is the hardest thing to obtain. It's an everyday's job», concedes James Armstrong, in charge of the program. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Perou, 8 mars 2013. Le projet minier de Candente est située dans l'une des zones les plus inaccessible du Pérou, à peu près 100 km à l'intérieur des côtes depuis la ville de Chiclayo, dans le Nord du pays, dans la région de Lambayeque. Le camp d'exploration est installé au fond de la vallée à pic de la rivière Cañarico. La principale route d'accès s'arrête au sommet. L'accès au camp s'effectue par une piste boueuse où seuls se risquent les pick-ups. L'entreprise a été la première à construire des routes dans la région qui permettent aux habitants de voyager plus facilement pour vendre leurs produits au marché. - Peru, 8 march 2013. Candente’s project is located in one of the toughest parts of Peru to reach. It is located about 100 km inland from the coastal city of Chiclayo, in the northern region of Lambayeque. The camp stands at the bottom of Cañarico River valley, whose walls are seem near-vertical. The main road stops at the top. Access to the camp is through a muddy, rutted trail that only pickups can risk. The company was the first to construct some of the roads, which now allow locals to travel more easily and start selling their products. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Pérou. 19 mars 2013. Dans le sud du Pérou, deux gestionnaires de la société canadienne HudBay Minerals contemplent le futur site de la mine de cuivre Constancia. Dans quelques années, ce paysage aura complètement changé. À gauche, une fosse de 300 m éventrera la montagne. À droite, deux vallées seront entièrement comblées par la halde à stériles et les résidus de cette mine. - Peru, 19 march 2013. In the South of Peru, two managers from canadian mining company HudBay Minerals watch over the future site of copper mine Constancia. In a few years, this landscape will be completely transformed. On the left, a 300 m deep pit will dig through the mountain. On the right, two of the valleys will be completely filled in with sterile rubbles from the mine. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Quiruvilca, Pérou. 5 mars 2013. Après une série de forages exploratoires, des habitants ont soupçonné Barrick Gold de vouloir étendre ses activités à une zone située en bordure de plusieurs lacs, dont ils dépendent pour l’élevage et la pêche. En guise de protestation, une centaine de personnes ont bloqué l’accès au site en février 2013, empêchant ainsi la mine de fonctionner durant plusieurs jours. Afin de regagner la confiance des résidants, des représentants de Barrick Gold ont participé, en mars 2013, à une table de négociation pour renouer le dialogue avec les maires opposés au projet d’expansion — un signe d’ouverture destiné à éviter les conflits. « Nous voulons tous la même chose, compagnons : préserver les lacs de la région », a lancé le gérant de la mine devant une foule sceptique. - Quiruvilca, Peru, 5 march 2013. After the exploratory drillings on Laguna Sur and a blockade of the mine by local opposition groups, canadian company Barrick Gold has to regain the confidence of the population. In march 2013, a dialog round table was organized in Quiruvilca, with local authorities, local NGO, as well as representatives of Barrick Gold. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Quiruvilca, Pérou. 5 mars 2013. Juan Gabriel Alipio maire de Santiago de Chuco, une ville voisine de Quiruvilca. Après une série de forages exploratoires, des habitants ont soupçonné Barrick Gold de vouloir étendre ses activités à une zone située en bordure de plusieurs lacs, dont ils dépendent pour l’élevage et la pêche. En guise de protestation, une centaine de personnes ont bloqué l’accès au site en février 2013, empêchant ainsi la mine de fonctionner durant plusieurs jours. Afin de regagner la confiance des résidants, des représentants de Barrick Gold ont participé, en mars 2013, à une table de négociation pour renouer le dialogue avec les maires opposés au projet d’expansion. - Quiruvilca, Peru, 5 march 2013. Juan Gabriel Alipio mayor of Santiago de Chuco, a neighbouring town to Quiruvilca, opposed to the exploratory drillings in Laguna Sur. After the exploratory drillings on Laguna Sur and a blockade of the mine by local opposition groups, canadian company Barrick Gold has to regain the confidence of the population. In march 2013, a dialog round table was organized in Quiruvilca, with local authorities, local NGO, as well as representatives of Barrick Gold. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Cuatro Horas, Pérou. 16 mars 2013. Au petit matin, une «palaquera» (trieuse de roche), travaille à flanc de montagne dans la pile de minerais stériles rejetés par la mine de Cuatro Horas. Souvent originaires des zones agricoles pauvres, la plupart des palaqueras ont rejoint leur mari, mineur à la coopérative. Malheureusement, les occasions d’emplois sont rares ici. C’est que les femmes ne sont pas admises dans les mines : on croit qu’elles attirent le mauvais sort. Si elles veulent intégrer l’industrie minière, les femmes doivent se contenter des piles de stériles, malgré les faibles quantités de minerai que contiennent celles-ci. La mine est désormais en processus pour acquérir sa certification équitable. - Cuatro Horas, Peru, 16 march 2013. A Palaquera (in charge of sorting out the rubble) works at dawn on the slopes lying under the cooperative mine Macdesa in Cuatro Horas, Peru. Women are not allowed inside the mine, for fear the mine, a female in the popular beliefs, would be jealous. Women living on the mine site, often sisters or wives of miners, have to work as palaqueras, sorting out through the sterile rubbles rejected by the mine, in hope they can find some leftovers mineral traces such as gold or copper. The mine is in the process of getting its fair-trade certification. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Santa Filomena, Perou, 14 mars 2013. Pallaqueras de l'association «Nueva Esperanza». La coopérative minière SOTRAMI a imposé aux pallaqueras de respecter les règles de sécurité. Les femmes utilisent maintenant des équipements de sécurité, les enfants et femmes enceintes ne sont pas autorisées à travailler sur les pentes et un comité de sécurité est en charge de faire respecter les règles. Certaines travailleuses peuvent récolter une tonne de minerai par mois, ce qui leur rapporte à peu près 250 US$, un peu plus que le salaire minimum péruvien. La mine appartient aux trois mines d'or certifiées équitables. Pour ce faire, la mine a du se plier à plus d'une centaine de règles. Bien que la vente d'or équitable ne représente qu'une fraction du volume d'or extrait, la coop a pu gagner environ 100000 $ durant les premières années de sa certification. L'argent équitable a ensuite été extrait dans des projets sociaux et éducatifs. - Santa Filomena, Peru, 14 march 2013. Palaqueras from Santa Filomena women's association «Nueva Esperanza». The Sotrami cooperative has imposed more security rules on the palaqueras. The women are now using security equipment, children and pregnant workers are forbidden on the slopes, and a security board is in charge of implementing the rules. Some women can gather around a ton of rubble per month, which brings them around 250$, a little bit less than the peruvian official salary. It is today among the very few mines producing fair-trade gold for which around 100 standardized rules have to be respected. Although fair-trade gold represents only a fraction of their production, the coop was able to earn around 100000 $ from fair-trade in 2 years, an amount that has to be reinvested in social and educational projects. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Cotapata, Bolivie. 26 mars 2013. À une heure au Nord-Est de La Paz, capitale de la Bolivie, la mine de Cotapata est l'une des trois mines d'or exploitée au coeur du parc national du même nom, d'une superficie de 40000 hectares et dont les sommets dépassent les 5000 mètres.. À droite, le câble du téléphérique, seule manière de transporter minerai et équipement depuis le fond de la vallée. - Cotapata, Bolivia, 26 march 2013. One hour to the North-East of La Paz, Bolivia's capital, the mine of Cotapata is one of the three gold mines exploited within the Cotapata natural park, 40000 hectares wide and with mountaintops reaching more than 5000 meters. On the right of the picture, the cable for the lift, only way to carry equipment and ore between the top and the bottom of the deep valley where the mine is located. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Cotapata, Bolivie. 26 mars 2013. Un mineur de la mine d'or coopérative de Cotapata achève sa journée de travail à 16h, alors que d'autres la commencent. Début 2011, la mine bolivienne de Cotapata a produit le premier lingot d'or équitable au monde. Il s’agit de la toute première exploitation minière certifiée Fairtrade et Fairmined, grâce à une collaboration entre l'Alliance des minières responsables (ARM), un organisme colombien et l'organisation Fairtrade. - Cotapata, Bolivia, 26 march 2013. A gold miner from Cotapata cooperative mine after a day of work. Some workers end their shifts at 4 pm, as other start it. In january 2011, the bolivian cooperative became the world's first mine to produce fair-trade produced gold, after a partnership between the Alliance for responsible mining (ARM), a Colombian NGO, and the Fairtrade international organization. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Cotapata, Bolivie. 26 mars 2013. Un mineur informel s'enfonce dans la forêt proche de la mine de Cotapata. Il y restera plus d'une semaine, creusant et broyant la roche lui même pour en extraire l'or. Les mineurs de la coopérative le tolère car il était présent avant le début de celle-ci. D'ici 2014, le gouvernement bolivien souhaite réglementer toutes les exploitations minières illégales. - Cotapata, Bolivia, 26 march 2013. An illegal gold digger penetrate the dense forest of the Cotapata national park, where he will spend almost a week on his own, digging for gold ore and crushing it on the spot, before extracting it with mercury. Although its methods are much different and more damaging than the ones employed by the Cotapata cooperative, the miners tolerate him as he is a long time acquaintance. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Cotapata, Bolivie. 26 mars 2013. Il est 16h. Un mineur de la coopérative aurifère de Cotapata vient de commencer sa journée de travail, qu'il n'achèvera qu'à minuit. Au bout de presque trois ans de certification, Cotapata n'est parvenue à écouler qu'un maigre 1 % de sa production sur le marché du commerce équitable, à peine 1,5 kg. «On a payé 23800 $ pour les audits, mais la prime ne nous a rapporté que 9000 $», déplore Freddy Carrión, le président de la coop minière de Cotapata. La mine péruvienne de Santa Filomena en revanche a réussi à gagner plus de 100000 $ de primes équitables en deux ans, une somme qui a permis d'améliorer l'école du village et de fonder un magasin coopératif. - Cotapata, Bolivia, 26 march 2013. At 4 pm, a miner from the Cotapata gold mine starts his working day that will end at midnight. 25 members, each with an equal share, manage the cooperative mine. They are helped by 40 employees, non members of the coop, called «peones». Valérian Mazataud | Hans Lucas
Cotapata, Bolivie. 26 mars 2013. Au niveau inférieur de la mine, une galerie désaffectée. Pour être certifiée, la mine doit respecter plus d'une centaine de règles, dont le paiement des taxes, une amélioration de la parité homme-femme, la récupération du mercure, le respect des normes environnementales du pays, la présence de contrats de travail et l’interdiction d'embaucher des moins de 18 ans. - Cotapata, Bolivia, 26 march 2013. An abandoned tunnel in the Cotapata mine, a cooperative gold mine, fair-trade certified in Bolivia. In order to be fair-trade certified, the cooperative has to respect more than 100 rules, including paying local taxes, employing more female workers, recycling mercury, establishing contracts and not employing workers younger than 18. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Cotapata, Bolivie. 26 mars 2013. La mine de Cotapata possède sa propre usine de traitement, capable d’engloutir plus de deux tonnes de roches à l’heure. Cet ouvrier s’assure que le moulin à broyer n’est jamais bloqué. L'usine peut transformer 2 tonnes de minerai par heure, pour produire environ 150 kg d'or chaque année. - Cotapata, Bolivia, 26 march 2013. In the process plant of the Cotapata cooperative gold mine, a worker controls the flow of ore mixed with water. The plant can process more than 2 tons of ore an hour. the mine produces around 150 kg of gold every year. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Magazine Nouveau Projet, mars 2014. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Magazine Nouveau Projet, mars 2014. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Magazine Nouveau Projet, mars 2014. Valérian Mazataud | Hans Lucas