2015-2016. Moskitia, Honduras, l’une des jungles les plus isolée au monde. Ici, depuis des décennies, les Miskitos vivent de la pêche sous-marine. Équipés d’antiques bouteilles de plongée et de compresseurs chaotiques, ils passent quotidiennement de quatre à six heures sous l'eau, parfois à plus de 40 mètres de fond. Leur butin, langoustes, concombres de mer ou coquillages, est exporté aux États-Unis et en Chine. Pourtant, l’industrie qui les aide à survivre entraine également leur perte, en plus de ruiner les fonds marins. Des bulles se forment dans leur corps et ont déjà tué plus de 350 d’entre eux depuis 2003. On recense également 3000 hommes paralysés dans la région… Certains y voient la malédiction de Liwa Mairin, la sirène, qui punit ceux qui pillent la mer. —— Moskitia, Honduras, one of the world’s most isolated jungle. Here, for decades, Miskitos have been practicing scuba-fishing. Equipped with antiquated diving tanks and ruined compressors, they spend a daily average of four to six hours underwater, sometimes deeper than 120 feet. Their precious catch, lobsters, sea-cucumbers or conches are exported to the US and China. But the very industry that helps them survive is also causing their destruction and ruining the seabed. Bubbles appear in their tissues and have already killed more than 350 divers since 2003. It also left some 3000 paralyzed men in the area… Some believe it’s the curse of Liwa Mairin, the Miskito siren, punishing those who pillage the sea. Valérian Mazataud | Hans Lucas